TROUBLES SPECIFIQUES AUX ENFANTS ET ADOLESCENTS
• LE RETARD MENTAL
– Critères diagnostiques du retard mental :
1. Fonctionnement intellectuel général significativement inférieur à la moyenne : niveau de QI d’environ 70 ou au dessous, mesuré par un test de QI passé de façon individuelle (pour les enfants très jeunes, on se fonde sur un jugement clinique de fonctionnement intellectuel significativement inférieur à la moyenne).
2. Déficits concomitants ou altérations du fonctionnement adaptatif actuel (c’est à dire de la capacité du sujet à se conformer aux normes escomptées à son âge dans son milieu culturel) concernant aux moins deux des secteurs suivants : communication, autonomie, vie domestique, aptitudes sociales et interpersonnelles, mises à profit des ressources de l’environnement, responsabilité individuelle, utilisation des acquis scolaires, travail, loisirs, santé et sécurité.
3. Début avant l’âge de 18 ans.
Code en fonction du degré de sévérité, reflétant le niveau du déficit intellectuel :
– Retard mental léger : niveau de QI de 50-55 à 70 environ
– Retard mental moyen : niveau de QI de 35-40 à 50-55
– Retard mental grave : niveau de QI de 20-25 à 35-40
– Retard mental profond : niveau de QI inférieur à 20-25
– Retard mental, sévérité non spécifiée : Lorsqu’il existe une forte présomption de retard mental mais que l’intelligence du sujet ne peut être mesuré par des tests standardisés.
• TROUBLES DES APPRENTISSAGES
Le trouble de la lecture ou dyslexie
– Critères diagnostiques :
1. Les réalisations en lecture, évaluées par des tests standardisés passés de façon individuelle mesurant l’exactitude et la compréhension de la lecture, sont nettement au dessous du niveau escompté compte tenu de l’âge chronologique du sujet, de son niveau intellectuel (mesuré par des tests) et d’un enseignement approprié à son âge.
2. La perturbation décrite dans le critère 1 interfère de façon significative avec la réussite scolaire ou les activités de la vie courante faisant appel à la lecture.
3. S’il existe un déficit sensoriel, les difficultés en lecture dépassent celles habituellement associées à celui ci.
Le trouble du calcul ou dyscalculie
– Critères diagnostiques :
1. Les aptitudes en mathématiques, évaluées par des tests standardisés passés de façon individuelle, sont nettement au dessous du niveau escompté compte tenu de l’âge chronologique du sujet, de soin niveau intellectuel (mesuré par des tests) et d’un enseignement approprié à son âge.
2. La perturbation décrite dans le critère 1 interfère de façon significative avec la réussite scolaire ou les activités de la vie courante faisant appel aux mathématiques.
3. S’il existe un déficit sensoriel, les difficultés en mathématiques dépassent celles habituellement associées à celui ci.
Le trouble de l’expression écrite ou dysorthographie
– Critères diagnostiques :
1. Les capacités d’expression écrite, évaluées par des tests standardisés passés de façon individuelle (ou par l’estimation de la qualité fonctionnelle de ces capacités) sont nettement au dessous du niveau escompté compte tenu de l’âge chronologique du sujet, de son niveau intellectuel (mesuré par des tests) et d’un enseignement approprié à son âge.
2. La perturbation décrite dans le critère 1 interfère de façon significative avec la réussite scolaire ou les activités de la vie courante qui requièrent l’élaboration de textes écrits (p. ex., écrire avec des phrases grammaticalement correctes, en paragraphes bien construits).
3. S’il existe un déficit sensoriel, les difficultés d’expression écrite dépassent celles habituellement associées à celui ci.
• TROUBLES DES HABILETES MOTRICES
Le trouble de l’acquisition de la coordination
– Critères diagnostiques :
1. Les performances dans les activités quotidiennes nécessitant une bonne coordination motrice sont nettement au dessous du niveau escompté compte tenu de l’âge chronologique du sujet et de son niveau intellectuel (mesuré par des tests). Cela peut se traduire par des retards importants dans les étapes importants du développement psychomoteur (p. ex., ramper, s’asseoir, marcher), par le fait de laisser tomber des objets, par de la « maladresse », de mauvaises performances sportives ou une mauvaise écriture.
2. La perturbation décrite dans le critère 1 interfère de façon significative avec la réussite scolaire ou les activités de la vie courante.
3. La perturbation n’est pas due à une affection médicale générale (p. ex ;, infirmité motrice cérébrale, hémiplégie ou dystrophie musculaire) et ne répond pas aux critères du trouble envahissant du développement.
4. S’il existe un retard mental, les difficultés motrices dépassent celles habituellement associées à celui ci.
• TROUBLES DE LA COMMUNICATION
Le trouble Du langage de type expressif
– Critères diagnostiques :
1. Les scores obtenus sur des mesures standardises (administrées individuellement) du développement des capacités d’expression du langage sont nettement au dessous : des scores obtenus sur des mesures standardisées des capacités intellectuelles non verbales d’une part ; de ceux obtenus sur des mesures standardisées du développement des capacités réceptives du langage d’autre part. la perturbation peut se manifester sur le plan clinique par des symptômes tels que : vocabulaire notablement restreint, erreurs de temps, difficultés d’évocation de mots, difficultés à construire des phrases d’une longueur ou d’une complexité appropriés au stade de développement.
2. les difficultés d’expression interfèrent avec la réussite scolaire ou professionnelle, ou avec la communication sociale.
3. le trouble ne répond pas aux critères du langage de type mixte réceptif-expressif ni à ceux d’un trouble envahissant du développement.
4. s’il existe un retard mental, un déficit moteur affectant la parole, un déficit sensoriel ou une carence de l’environnement, les difficultés e langage dépassent celles habituellement associées à ces conditions.
Le trouble Du langage de type mixte réceptif-expressif
– Critères diagnostiques :
1. les scores obtenus sur des mesures standardisées (administrées individuellement) du développement des capacités expressives et des capacités réceptives du langage sont nettement au dessous des scores obtenus sur des mesures standardisées des capacités intellectuelles non verbales. Les symptômes incluent ceux du trouble du langage de type expressif ainsi que les difficultés à comprendre certains mots, certaines phrases ou des catégories spécifiques de mots comme les termes concernant la position dans l’espace.
2. les difficultés d’expression et de compréhension du langage interfèrent avec la réussite scolaire ou professionnelle, ou avec la communication sociale.
3. Le trouble ne répond pas aux critères d’un trouble envahissant du développement.
4. S’il existe un retard mental, un déficit moteur affectant la parole, un déficit sensoriel ou une carence de l’environnement, les difficultés de langage dépassent celles habituellement associées à ces conditions.
Le trouble phonologique
– Critères diagnostiques :
1. Incapacité à utiliser les phonèmes normalement acquis à chaque stade du développement, compte tenu de l’âge et de la langue du sujet (p. ex., erreurs dans la production des phonèmes, leur utilisation, leur représentation ou leur organisation ; cela inclut, de manière non limitative, des substitutions d’un phonème par un autre – utilisation du « t » à la place du « k » – ou des omissions de certains phonèmes, comme ceux en position finale).
2. Les difficultés dans la production des phonèmes interfèrent avec la réussite scolaire ou professionnelle, ou avec la communication sociale.
3. S’il existe un retard mental, un déficit moteur affectant la parole, un déficit sensoriel ou une carence de l’environnement, les difficultés verbales dépassent celles habituellement associées à ces conditions.
Le Bégaiement
– Critères diagnostiques :
1. Perturbation de la fluence normale et du rythme de la parole (ne correspondant pas à l’âge du sujet), caractérisée par la survenue fréquente d’une ou de plusieurs des manifestations suivantes :
– Répétitions de sons et de syllabes
– Prolongations de sons
– Interjections
– Interruptions de mots (p. ex., pauses dans le cours d’un mot)
– Blocages audibles ou silencieux (pauses dans le cours du discours, comblées par autre chose ou laissées vacantes)
– Circonlocutions (pour éviter les mots difficiles en leur substituant d’autres mots)
– Tension physique excessive accompagnant la production de certains mots
– Répétitions de mots monosyllabiques entiers (p. ex., « je-je-je-je le vois »)
2. La perturbation de la fluence de la parole interfère avec la réussite scolaire ou professionnelle, ou avec la communication sociale.
3. S’il existe un déficit moteur affectant la parole ou un déficit sensoriel, les difficultés d’élocution dépassent celles habituellement associées à ces conditions.
• TROUBLES ENVAHISSANTS DU DEVELOPPEMENT
Les troubles envahissants du développement se caractérisent par des déficits sévères et une altération envahissante de plusieurs secteurs du développement – capacités d’interactions sociales réciproques, capacité de communication – ou par la présence de comportements, d’intérêts et d’activités stéréotypés. Les déficiences qualitatives qui définissent ces affections sont en nette déviations par rapport au stade de développement ou à l’âge mental du sujet. La schizophrénie est distincte des troubles envahissants du développement.
Le trouble autistique
– Critères diagnostiques :
A. Un total de six (ou plus) parmi les éléments décrits en (1), (2) et (3), dont au moins deux de (1), un de (2) et un de (3) :
(1) Altération qualitative des interactions sociales, comme en témoigne au mois deux des éléments
suivants :
(a) Altération marqué dans l’utilisation, pour réguler les interactions sociales, de comportements non verbaux multiple, tels que le contact oculaire, la mimique faciale, les postures corporelles, les gestes
(b) Incapacité à établir des relations avec les pairs correspondant au niveau de développement
(c) Le sujet ne cherche pas spontanément à partager ses plaisirs, ses intérêts ou ses réussites avec d’autres personnes (p. ex., il ne cherche pas à montrer, à désigner du doigt ou à apporter les objets qui l’intéressent)
(d) Manque de réciprocité sociale ou émotionnelle
(2) Altération qualitative de la communication, comme en témoigne au moins un des éléments suivants :
(a) retard ou absence totale de développement du langage parlé (sans tentative de compensation par d’autres modes de communication, comme le geste ou la mimique)
(b) chez les sujets maîtrisant suffisamment le langage, incapacité marquée à engager ou soutenir une conversation avec autrui
(c) usage stéréotypé et répétitif du langage, ou langage idiosyncrasique
(d) absence d’un jeu de « faire semblant » varié et spontané, ou d’un jeu d’imitation sociale correspondant au niveau de développement
(3) Caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportement, des intérêts et des activités, comme en témoigne au moins un des éléments suivants :
(a) préoccupation circonscrite à un ou plusieurs centres d’intérêt stéréotypés et restreints, anormale soit dans son intensité, soit dans son orientation
(b) adhésion apparemment inflexible à des habitudes ou à des rituels spécifiques et non fonctionnels
(c) maniérismes moteurs stéréotypés et répétitifs (p. ex., battements ou torsions des mains ou des doigts, mouvements complexes de tout le corps)
(d) préoccupations persistantes pour certaines parties des objets
B. Retard ou caractère anormale du fonctionnement, débutant avant l’âge de trois ans, dans au moins un des domaines suivants : (1) interactions sociales, (2) langage nécessaire à la communication sociale, (3) jeu symbolique ou d’imagination.
C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par le diagnostic de syndrome de Rett ou de trouble désintégratif de l’enfance.
Le Syndrome de Rett
– Critères diagnostiques :
A. Présence de tous les éléments suivants :
(1) développement prénatal et périnatal apparemment normaux
(2) développement psychomoteur apparemment normal pendant les 5 premiers mois après la naissance
(3) périmètre crânien normal à la naissance
B. Survenue, après la période initiale de développement normal, de tous les éléments suivants :
(1) décélération de la croissance crânienne entre 5 et 48 mois
(2) entre 5 et 30 mois, perte des compétences manuelles intentionnelles acquises antérieurement, suivie de l’apparition de mouvements stéréotypés des mains (p. ex., torsion des mains ou lavage des mains)
(3) perte de la socialisation dans la phase précoce de la maladie (bien que certaines formes d’interaction sociale puissent se développer ultérieurement)
(4) apparition d’une incoordination de la marche ou des mouvements du tronc
(5) altération grave du développement du langage de type expressif et réceptif, associée à un retard psychomoteur sévère
Le trouble désintégratif de l’enfance
– Critères diagnostiques :
A. Développement apparemment normal pendant les deux premières années de la vie au moins, comme en témoigne la présence d’acquisitions en rapport avec l’âge dans le domaine de la communication verbale et non verbale, des relations sociales, du jeu et du comportement adaptatif.
B. Perte cliniquement significative, avant l’âge de 10 ans, des acquisitions préalables dans au moins deux des domaines suivants :
(1) langage de type expressif ou réceptif
(2) compétences sociales ou comportement adaptatif
(3) contrôle sphinctérien, vésical pou anal
(4) jeu
(5) habiletés motrices
C. caractère anormal du fonctionnement dans au moins deux des domaines suivants :
(1) altération qualitative des interactions sociales (p. ex., altérations des comportements non verbaux, incapacité à établir des relations avec les pairs, absence de réciprocité sociale ou émotionnelle)
(2) altération qualitative de la communication (p. ex., retard ou absence du langage parlé, incapacité à engager ou à soutenir une conversation, utilisation du langage sur un mode stéréotypé et répétitif, absence d’un jeu diversifié de « faire semblant »
(3) caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts et des activités, avec stéréotypies motrices et maniérismes.
D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble envahissant du développement spécifique ni par une schizophrénie.
Le Syndrome d’Asperger
– Critères diagnostiques :
A. Altération qualitative des interactions sociales, comme en témoignent au moins deux des éléments suivants :
(1) altération marquée dans l’utilisation, pour réguler les interactions sociales, de comportements non verbaux multiples, tels que le contact oculaire, la mimique faciale, les postures corporelles, les gestes
(2) incapacité à établir des relations avec les pairs correspondant au niveau de développement
(3) le sujet ne cherche pas spontanément à partager ses plaisirs, ses intérêts ou ses réussites avec d’autres personnes (p. ex., il ne cherche pas à montrer, à désigner du doigt ou à apporter les objets qui l’intéressent)
(4) manque de réciprocité sociale ou émotionnelle
B. Caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts et des activités, comme en témoigne au moins un des éléments suivants :
(1) préoccupation circonscrite à un ou plusieurs centres d’intérêts stéréotypés et restreints, anormale soit dans son intensité, soit dans son orientation
(2) adhésion apparemment inflexible à des habitudes ou à des rituels spécifiques et non fonctionnels
(3) maniérismes moteurs stéréotypés et répétitifs (p. ex., battements ou torsions des mains ou des doigts, mouvements complexes de tout le corps)
(4) préoccupations persistantes pour certaines parties des objets
C. La perturbation entraîne une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants
D. Il n’existe pas de retard général du langage significatif sur le plan clinique (p. ex., le sujet a utilisé des mots isolés vers l’âge de 2 ans et des phrases de valeur de communication vers l’âge de 3 ans).
E. Au cours de l’enfance, il n’y pas eu de retard significatif sur le plan clinique dans le développement cognitif ni dans le développement, en fonction de l’âge, des capacités d’autonomie, du comportement adaptatif (sauf dans le domaine de l’interaction sociale) et de la curiosité pour l’environnement
F. Le trouble ne répond pas aux critères d’un trouble envahissant du développement spécifique ni à ceux d’une Schizophrénie
• TROUBLES DEFICIT DE L’ATTENTION ET COMPORTEMENT PERTURBATEUR
Le déficit de l’attention / Hyperactivité
– Critères diagnostiques :
A. Présence de (1), soit de (2) :
(1) 6 des symptômes suivants d’inattention (ou plus) ont persisté pendant au moins 6 mois, à un degré qui est inadapté et ne correspond pas au niveau de développement de l’enfant :
Inattention
(a) souvent, ne parvient pas à prêter attention aux détails, ou fait des fautes d’étourderie dans les devoirs scolaires, le travail ou d’autres activités
(b) a souvent du mal à soutenir son attention au travail ou dans les jeux
(c) semble ne pas écouter quand on lui parle personnellement
(d) souvent, ne se conforme pas aux consignes et ne parvient pas à mener à terme ses devoirs scolaires, ses tâches domestiques ou ses obligations professionnelles (cela n’est pas dû à un comportement d’opposition, ni à une incapacité à comprendre les consignes)
(e) a souvent du mal à organiser ses travaux ou ses activités
(f) souvent, évite, a en aversion, ou fait à contrecœur les tâches qui nécessitent un effort mental soutenu (comme le travail scolaires ou les devoirs à la maison)
(g) perd souvent les objets nécessaires à son travail ou à ses activités (p. ex., jouets, cahiers de devoirs, crayons, livres ou outils)
(h) souvent se laisse facilement distraire par des stimulus externes
(i) a des oublis fréquents dans la vie quotidienne
(2) 6 des symptômes suivants d’hyperactivité – impulsivité (ou plus) ont persisté pendant au moins 6 mois, à un degré qui est inadapté et ne correspond pas au niveau de développement de l’enfant :
Hyperactivité
(a) remue souvent les mains ou les pieds, ou se tortille sur son siège
(b) se lève souvent en classe ou dans d’autres situations où il est supposé rester assis
(c) souvent, court ou grimpe partout, dans des situations où cela est inapproprié (chez les adolescents ou les adultes ce symptôme peut se limiter à un sentiment subjectif d’impatience motrice)
(d) a souvent du mal à se tenir tranquille dans les jeux ou les activités de loisir
(e) est souvent sur la « brèche » ou agit souvent comme s’il était « monté sur ressorts »
(f) parle souvent trop
Impulsivité
(a) laisse souvent échapper la réponse à une question qui n’est pas encore entièrement posée
(b) a souvent du mal à attendre son tour
(c) interrompt souvent les autres ou impose sa présence (p. ex., fait irruption dans les conversations ou dans les jeux)
B. Certains des symptômes d’hyperactivité – impulsivité ou d’inattention ayant provoqué une gêne fonctionnelle étaient présents avant l’âge de 7 ans.
C. Présence d’un certain degré de gêne fonctionnelle liée aux symptômes dans deux, ou plus de deux types d’environnement différents (p. ex., à l’écoles – ou au travail – et à la maison).
D. On doit mettre clairement en évidence une altération cliniquement significative du fonctionnement social, scolaire ou professionnel.
E. Les symptômes ne surviennent pas exclusivement au cours d’un trouble envahissant du développement, d’une Schizophrénie ou d’un autre trouble psychotique, et ils ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental (p. ex., Trouble thymique, trouble anxieux, trouble dissociatif ou trouble de la personnalité).
Trois codes existent concernant le trouble déficit de l’attention / Hyperactivité :
1. Déficit de l’attention / hyperactivité, type mixte : si à la fois les critères A1 et A2 sont remplis pour les 6 derniers mois
2. Déficit de l’attention / hyperactivité, type inattention prédominante : si pour les 6 derniers mois, le critère A1 est rempli mais pas le critère A2
3. Déficit de l’attention / hyperactivité, type hyperactivité-impulsivité prédominante : si, pour les 6 derniers mois, le critère A2 est rempli mais pas le critère A1
Le déficit de l’attention / Hyperactivité, non spécifié
Cette catégorie est réservée aux troubles avec symptômes évidents d’inattention ou d’hyperactivité – impulsivité, qui ne remplissent pas tous les critères du trouble déficit de l’attention – hyperactivité.
1. Sujets dont les symptômes et la gêne remplissent les critères de Déficit de l’attention – hyperactivité, de type inattention prédominante, mais dont l’âge de début est supérieur ou égal à 7ans.
2. sujets ayant une gêne cliniquement significative et une inattention, dont l’ensemble des symptômes ne remplit pas les critères du trouble, mais dont le comportement est marqué par la paresse, les rêveries diurnes et une diminution de l’activité.
Le trouble des conduites
– Critères diagnostiques :
A. Ensemble de conduites, répétitives et persistantes, dans lequel sont bafoués les droits fondamentaux d’autrui ou les normes et les règles sociales correspondant à l’âge du sujet, comme en témoigne la présence de trois des critères suivants (ou plus) au cours des 12 derniers mois , et d’au moins un de ces critères au cours des 6 derniers mois :
Agression envers des personnes ou des animaux
(1) brutalise, menace ou intimide souvent d’autres personnes
(2) commence souvent les bagarres
(3) a utilisé une arme pouvant blesser sérieusement autrui (p. ex., un bâton, une brique, une bouteille cassée, un couteau, une arme à feu)
(4) a fait preuve de cruauté physique envers des personnes
(5) a fait preuve de cruauté physique envers des animaux
(6) a commis un vol en affrontant la victime (p. ex., agression, vol de sac à main, extorsion d’argent, vol à main armée)
(7) a contraint quelqu’un à avoir des relations sexuelles
Destruction de biens matériels
(8) a délibérément mis le feu avec l’intention de provoquer des dégâts importants
(9) a délibérément détruit le bien d’autrui (autrement qu’en y mettant le feu)
Fraude ou vol
(10) a pénétré par effraction dans une maison, un bâtiment ou une voiture appartenant à autrui
(11) ment souvent pour obtenir des biens ou des faveurs ou pour échapper à des obligations (p. ex., « arnaque » les autres)
(12) a volé des objets d’une certaine valeur sans affronter la victime (p. ex., vol à l’étalage sans destruction ou effraction ; contrefaçon)
Violation graver de règles établies
(13) reste dehors tard la nuit en dépit des interdictions de ses parents, et cela a commencé avant l’âge de 13 ans
(14) a fugué et passé la nuit dehors au moins à deux reprises alors qu’il vivait avec ses parents ou en placement familial (ou a fugué une seule fois sans rentrer à la maison pendant une longue période)
(15) fait souvent l’école buissonnière, et cela a commencé avant l’âge de 13 ans
B. La perturbation du comportement entraîne une altération cliniquement significative du fonctionnement social, scolaire ou professionnel.
C. Si le sujet est âgé de 18 ans ou plus, le trouble ne répond pas aux critères de la personnalité antisociale.
Trois types de troubles des conduites selon l’âge début :
1. Trouble des conduites, Type à début pendant l’enfance : présence d’au moins un critère caractéristique du trouble des conduites avant l’âge de 10 ans
2. Trouble des conduites, Type à début pendant l’adolescence : absence de tout critère caractéristique du trouble des conduites avant l’âge de 10 ans
3. Trouble des conduites, Type à début non spécifié : l’âge de début n’est pas connu
Degré de sévérité des conduites :
– Léger : il n’existe que peu ou pas de problèmes de conduite dépassant en nombre ceux requis pour le diagnostic ; de plus, les problèmes de conduite n’occasionnent que peu de mal à autrui
– Moyen : le nombre de problèmes de conduite, ainsi que leurs effets sur autrui, sont intermédiaires entre « léger » et « sévères »
– Sévère : il existe de nombreux problèmes de conduite dépassant en nombre ceux requis pour le diagnostic ; ou bien, les problèmes de conduite occasionnent un dommage considérable à autrui
Le trouble oppositionnel avec provocation
– Critères diagnostiques :
A. Ensemble de comportements négativistes, hostiles ou provocateurs, persistant pendant au moins 6 mois durant lesquels sont présentes quatre des manifestations suivantes (ou plus) :
(1) se met en colère
(2) conteste souvent ce que disent les adultes
(3) s’oppose souvent activement ou refuse de se plier aux demandes ou aux règles des adultes
(4) embête souvent les autres délibérément
(5) fait souvent porter a autrui la responsabilité de ses erreurs ou de sa mauvaise conduite
(6) est souvent susceptible ou facilement agacé par les autres
(7) est souvent fâché et plein de ressentiment
(8) se montre souvent méchant ou vindicatif
N. –B. : On ne considère qu’un critère est rempli que si le comportement survient plus fréquemment qu’on ne l’observe habituellement chez des sujets d’âge et de niveau de développement comparables.
B. La perturbation des conduites entraîne une altération cliniquement significative du fonctionnement social, scolaire ou professionnel.
C. Les comportements décrits en A ne surviennent pas exclusivement au cours d’un trouble psychotique ou d’un trouble de l’humeur.
D. Le trouble ne répond pas aux critères du trouble des conduites ni, si le sujet est âgé de 18 ans ou plus, à ceux de la personnalité antisociale.
• LES TICS
Quatre troubles sont inclus dans ce chapitre : le Syndrome de Gilles de la Tourette, le trouble tic moteur ou vocale chronique, le trouble tic transitoire et le trouble tic non spécifié.
Un tic est un mouvement, ou une vocalisation, soudain, rapide, récurent, non rythmique et stéréotypé.
Le Syndrome Gilles de la Tourette
– Critères diagnostiques :
A. Présence de tics moteurs multiples et d’un ou plusieurs tics vocaux, à un moment quelconque au cours de l’évolution de la maladie mais pas nécessairement de façon simultanée.
B. Les tics surviennent à de nombreuses reprises au cours de la journée (généralement par accès), presque tous les jours ou de façon intermittente pendant plus d’une année durant laquelle il n’y a jamais eu d’intervalle sans tics de plus de 3 mois consécutifs
C. La perturbation entraîne une souffrance marquée ou une altération significative du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants.
D. Début avant l’âge de 18 ans
E. La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex., stimulants) ni à une affection médicale générale (p. ex., chorée de Huntington ou encéphalite virale).
Trouble tic moteur ou vocale chronique
– Critères diagnostiques :
A. Présence à un moment quelconque de l’évolution de la maladie, soit de tics moteurs, soit de tics vocaux, uniques ou multiples, mais pas des deux à la fois.
B. Les tics surviennent à de nombreuses reprises au cours de la journée, presque tous les jours ou de façon intermittente pendant plus d’une année durant laquelle il n’y a jamais eu d’intervalle sans tics de plus de trois mois consécutifs.
C. La perturbation entraîne une souffrance marquée ou une altération significative du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants.
D. Début avant l’âge de 18 ans.
E. La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex., stimulants) ni à une affection médicale générale (p. ex., chorée de Huntington ou encéphalite virale).
F. Le trouble n’a jamais répondu aux critères du Syndrome de Gilles de la Tourette.
Trouble tic transitoire
– Critères diagnostiques :
A. tics moteurs et/ou vocaux uniques ou multiples
B. Les tics surviennent à de nombreuses reprises au cours de la journée, presque tous les jours, pendant au moins quatre semaines mais pas pendant plus de 12 mois consécutifs.
C. La perturbation entraîne une souffrance marquée ou une altération significative du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants
D. Début avant l’âge de 18 ans.
E. La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex., stimulants) ni à une affection médicale générale (p. ex., chorée de Huntington ou encéphalite virale).
F. Le trouble n’a jamais répondu aux critères du Syndrome de Gilles de la Tourette, ni à ceux du trouble tic moteur ou vocale chronique.
Trouble tic non spécifié
Cette catégorie est destinée aux troubles caractérisés par des tics qui ne remplissent pas les critères pour un trouble tic spécifique, par exemple des tics durant moins de 4 semaines ou ayant débuté après l’âge de 18 ans.
• LES TROUBLES DU CONTROLE SPHINCTERIEN
L’encoprésie
– Critères diagnostiques :
A. Emissions fécales répétées dans des endroits inappropriés (p. ex., dans les vêtements ou sur le sol), qu’elles soient involontaires ou délibérées.
B. Le comportement survient au moins une fois par mois pendant au moins 3 mois.
C. L’enfant a un âge chronologique d’au moins 4 ans (ou un niveau de développement équivalent)
D. Le comportement n’est pas dû exclusivement aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex., laxatifs) ni
à une affection médicale générale, si ce n’est pas un mécanisme entraînant une constipation.
Deux sous types d’encoprésie sont caractérisés par un tableau clinique spécifique :
– L’encoprésie avec constipation et incontinence par débordement : la constipation est évidente à l’examen clinique (c.-à-d. présence d’une grosse masse fécale à l’examen abdominal ou au toucher rectal) ou à l’anamnèse, retrouvant une fréquence des selles inférieure à trois par semaine. Les selles liées à une incontinence par débordement ont pour caractéristique d’être (mais pas toujours) mal moulées et les fuites peuvent être rares comme continues, survenant la plupart du temps pendant la journée et rarement au cours du sommeil. Seules de petites quantités de selles sont émises aux toilettes, et l’incontinence disparaît après traitement de la constipation.
– L’encoprésie sans constipation ni incontinence par débordement : il n’y a pas de constipation à l’examen clinique, ni à l’anamnèse. Les selles sont généralement de forme et de consistance normales, et la souillure est intermittente. Les selles peuvent être déposées dans un emplacement bien en vue. Cela est associé, en général, à l’existence d’un trouble oppositionnel avec provocation ou d’un trouble des conduites, ou peut résulter dune masturbation anale. Le fait de se souiller en l’absence de constipation semble être fréquent qu’en présence d’une constipation.
L’énurésie
– Critères diagnostiques :
A. Mictions répétées a lit ou dans les vêtements (qu’elles soient involontaires ou répétées).
B. Le comportement est cliniquement significatif, comme en témoignent, soit une fréquence de deux fois par semaine pendant au moins trois mois consécutifs, soit la présence d’une souffrance cliniquement significative ou d’une altération du fonctionnement social, scolaire (professionnel), ou dans d’autres domaines importants.
C. L’enfant a un âge chronologique d’au moins 5 ans ( ou un niveau de développement équivalent).
D. Le comportement n’est pas dû exclusivement aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex., les diurétiques) ni à aune affection médicale générale (p. ex., diabète, spina bifida, épilepsie).
Les conditions de survenue de l’Enurésie permettent de distinguer les sous types suivants :
– L’énurésie exclusivement nocturne : C’est le sous type le plus fréquent, défini par des mictions survenant uniquement pendant le sommeil nocturne. Typiquement, l’énurésie survient pendant le premier tiers de la nuit. Parfois, la miction survient pendant une phase de mouvement oculaires rapides (REM) et l’enfant peut se rappeler un rêve qui impliquait l’acte d’uriner.
– L’énurésie exclusivement diurne : ce sous type est défini par des mictions survenant pendant les heures de veille. L’énurésie diurne est plus fréquente chez les filles que chez les garçons, et rare après l’âge de 9 ans. Les sujets atteints d’énurésie diurne peuvent être répartis en deux groupes. Un groupe « d’incontinence impérieuse », dont l’énurésie est caractérisée par des crises impérieuses soudaines et une instabilité du détrusor à la cystométrie. L’autre groupe, caractérisé par une « vidange différée », reporte consciemment l’envie d’uriner jusqu’à ce qu’il en résulte une incontinence, la rétention étant parfois liée à une réticence à aller aux toilettes du fait d’une anxiété sociale ou de l’absorption dans les activités scolaires ou ludiques. Ce dernier groupe présente une fréquence élevée de symptômes de comportement perturbateur. L’Enurésie survient le plus souvent en début d’après midi, les jours d’école.
– L’énurésie nocturne et diurne : Ce sous type est défini comme une combinaison des deux sous types précédents.
• L’ANXIETE DE SEPARATION
– Critères diagnostiques :
A. Anxiété excessive et inappropriée au stade du développement concernant la séparation d’avec la maison ou les personnes auxquelles le sujet est attaché, comme en témoignent trois des manifestations suivantes (ou plus) :
(1) détresse excessive et récurrente dans les situations de séparation d’avec la maison ou les principales figures d’attachement, ou en anticipation de telles situations
(2) craintes excessive et persistante concernant la disparition des principales figures d’attachement ou un malheur pouvant leur arriver
(3) crainte excessive et persistante qu’un événement malheureux ne vienne séparer l’enfant de ses principales figures d’attachement (p. ex., se retrouver perdu ou être kidnappé)
(4) réticence persistante ou refus d’aller à l’école, ou ailleurs, en raison de la peur de la séparation
(5) appréhension ou réticence excessive et persistante à rester à la maison seul ou sans l’une des principales figures d’attachement, ou bien dans d’autres environnements sans des adultes de confiance
(6) réticence persistante ou refus d’aller dormir sans être à proximité de l’une des principales figures d ‘attachement, ou bien d’aller dormir en dehors de la maison
(7) cauchemars répétés à thème de séparation
(8) plaintes somatiques répétées (telles que maux de tête, douleurs abdominales, nausées, vomissements) lors des séparations d’avec les principales figures d ‘attachement, ou en anticipation de telles situations
B. la durée du trouble est d’au moins quatre semaines.
C. Début avant l’âge de 18 ans.
D. Le trouble entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, scolaire (professionnel), ou dans d’autres domaines importants.
E. Le trouble ne survient pas exclusivement au cours d’un trouble envahissant du développement, d’une Schizophrénie ou d’un autre trouble psychotique, et, chez les adolescents et les adultes, il n’est pas mieux expliqué par le diagnostic de trouble panique avec agoraphobie.
• LE MUTISME SELECTIF
– Critères diagnostiques :
A. Incapacité régulière à parler dans les situations sociales spécifiques (situations dans lesquelles l’enfant est supposé parler, p. ex., à l’école) alors que l’enfant parle dans d’autre situations.
B. Le trouble interfère avec la réussite scolaire ou professionnelle, ou avec la communication sociale.
C. La durée du trouble est d’au moins 1 mois ( pas seulement le premier mois à l’école).
D. L’incapacité à parler n’est pas liée à un défaut de connaissance oui de maniement de la langue parlée nécessaire dans la situation sociale où le trouble se manifeste.
E. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble de la communication (p.ex., bégaiement) et elle ne survient pas exclusivement au cours d’un trouble envahissant du développement, d’une Schizophrénie ou d’un autre trouble psychotique.
• TROUBLE REACTIONNEL DE L’ATTACHEMENT (première et deuxième enfance)
– Critères diagnostiques :
A. Mode de relation sociale gravement perturbé et inapproprié au stade du développement présent dans la plupart des situations et ayant débuté avant l’âge de 5 ans, comme en témoignent les manifestations (1) ou (2) :
(1) Incapacité persistante, dans la plupart des situations, à engager des interactions sociales ou à y répondre d’une manière appropriée au stade du développement, qui se traduit par des réponses excessivement inhibés, hypervigilantes, ou nettement ambivalentes et contradictoires (p. ex., l’enfant se comporte vis à vis des personnes qui prennent soin de lui en alternant tentative d’approche, réactions de fuite et refus de se laisser consoler, parfois il montre une « vigilance glacée »)
(2) Liens d’attachement diffus, qui se manifestent par une sociabilité indifférenciée et une incapacité marquée à faire preuve d’attachements sélectifs (p.ex., familiarité excessive avec des étrangers ou absence de sélectivité dans le choix des figures d’attachement)
B. La perturbation décrite dans le critère A n’est pas uniquement imputable à un retard du développement (comme dans le retard mental) et ne répond pas aux critères d’un trouble envahissant du développement.
C. Carence de soins adaptés , comme en témoigne au moins un des éléments suivants :
(1) négligence persistante des besoins émotionnels élémentaires de l’enfant concernant le confort, la stimulation ou l’affection
(2) négligence persistante des besoins physiques élémentaires de l’enfant
(3) changements répétés des personnes prenant soin de l’enfant, empêchant l’établissement de liens d’attachement stables (p.ex., changements fréquents de nourrice ou de parents adoptifs)
D. On présume que la carence de soins décrite dans le critère C est responsable de la perturbation du comportement décrite dans le critère A (p.ex., la perturbation décrite en A a débuté à la suite de la carence de soins décrite en C).
Deux types de troubles réactionnel de l’attachement de la première ou de la deuxième enfance existent :
– Type inhibé : si le critère A1 prédomine dans le tableau clinique
– Type désinhibé : si le critère A2 prédomine dans le tableau clinique
• TROUBLES DU SOMMEIL
Les cauchemars
– Critères diagnostiques :
A. Réveils répétés au cours de la période principale de sommeil ou de la sieste avec souvenir précis de rêves effrayants et prolongés. Ces rêves comportent habituellement un danger pour la survie, la sécurité ou l’estime de soi. Les réveils surviennent généralement au cours de la seconde moitié de la période de sommeil.
B. Lorsque le sujet se réveille immédiatement après un cauchemar, il est rapidement éveillé (contrairement à ce que l’on observe dans les Terreurs nocturnes et certaines formes d’épilepsie où le sujet est confus et désorienté).
C. Les rêves ou les perturbations du sommeil résultant des réveils sont à l’origine d’une souffrance marquée ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
D. Les cauchemars ne surviennent pas exclusivement au cours d’un autre trouble mental (p. ex., un delirium, un Trouble : Etat de stress post traumatique) et ne sont pas liés aux effets physiologiques directs d’une substance donnant lieu à abus, un médicament) ou d’une affection médicale générale.
Terreurs nocturnes
– Critères diagnostiques :
A. Episodes récurrents de réveil brutal, survenant lors habituellement lors du premier tiers de la période principale de sommeil et débutant par un cri de terreur.
B. Présence au cours de chaque épisode d’une peur intense et d’un activation neurovégétative se traduisant par des symptômes tels que tachycardie, polypnée, transpiration.
C. Pendant l’épisode, la personne ne réagit que peu aux efforts faits par son entourage pour la réconforter.
D. Il n’y a pas de remémoration détaillée d’un rêve et la personne garde une amnésie de l’épisode.
E. Les épisodes sont à l’origine d’une souffrance marquée ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
F. La perturbation n’est pas liée aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex., une substance donnant lieu à abus, un médicament) ou d’une affection médicale générale.